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Bassai Karate-Do Marseille-Prado
Etymologie

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Vide, Ciel
Unicode U7a7a


Le caractère ci-contre signifie "Vide", et par extension "Ciel". Il est formé selon le schéma "clé + partie phonétique". La clé (partie supérieure) est "le trou". Il s'agit de la représentation pictographique de l'entrée d'une grotte. La phonétique (partie inférieure) est "l'artisan", "le travailleur", "l'ingénieur". Il s'agirait selon chineseetymology.org de la représentation pictographique d'un mortier avec son pilon alors que l'etymologie traditionnelle (zhongwen.com, Léon Wieger) l'analyse comme une equerre de charpentier et lui attribut un apport au sens du caractère: la nature artificielle du trou, créé par le travail de l'homme, une excavation de chantier.

= +
Vide = Entrée de grotte/Trou + Ingénieur

Sources: chineseetymology.org     zhongwen.com
Bronze
(-1122 à -221)
Sceau
(-221 à +200)
Forme
actuelle

Sources: chineseetymology.org     zhongwen.com
Sceau
(-221 à +200)
Forme
actuelle

Sources: chineseetymology.org     zhongwen.com
Oracle
(-1766 à -1122)
Bronze
(-1122 à -221)
Sceau
(-221 à +200)
Forme
actuelle

"Vide"/"Ciel" se prononce KARA et SORA en lecture purement japonaise (kun-yomi): KARA pour le vide, et SORA pour le ciel. On retrouve la lecture KARA dans l'ecriture moderne du terme KARATE-DÔ, litt. "la voie de la main vide". L'écriture ancienne de KARATE utilise un autre caractère pour KARA: celui de la dynastie chinoise des T'ang (618-907), et KARATE (encore prononcé TÔDE) signifie alors "la main de Chine". L'élimination de la trace des influences chinoises dans le nom du Karate a été effectué afin de ne pas froisser le nationalisme des Japonais, réguliérement en guerre avec les Chinois. Cependant, On peut voir que sur la couverture de son Rentan Goshin Karate Jutsu (litt. "polissage du courage et auto-défense par la technique du Karate"), publié en 1925, Funakoshi utilise encore la graphie "la main de Chine" pour le mot "Karate".

La main de Chine


[KARA]-[TE]
[TÔ]-[DE]
La main vide


[KARA]-[TE]

En lecture sino-japonaise (on-yomi), "vide"/"ciel" se prononce [KÛ], lecture dérivée du Mandarin [KONG1]. On retrouve cette prononciation dans le nom du Kata KANKÛ-(SHO/DAI) litt. "perspective céleste (formes mineure/majeure)", du fait du premier mouvement où l'on regarde le ciel à travers un triangle formé par les pouces et les index des deux mains se joignant. KANKÛ est cependant une écriture Japonisée du kata nommé KUSHANKU à Okinawa, nom lui-même dérivé de Kwang-Shang-Fu, un attaché militaire venu de Chine en mission diplomatique à Okinawa vers 1760 et expert en Kung-Fu Shaolin. La encore, afin de ne pas froisser le nationalisme des Japonais, Funakoshi a japonisé le nom KUSHANKU en KANKÛ.

Perspective céleste


[KAN]-[KÛ]
(perspective - ciel)
Attaché diplomatique


[Kwang]-[Shang]-[Fu]
[KU]-[SHAN]-[KU]
[KÔ]-[SHÔ]-[KUN]
(public - mutuel/ministre - gentleman)


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